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Mes vrais enfants, de Jo Walton

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Mes vrais enfants

L’histoire :
2015. Patricia Cowan est dans une maison de retraite. Elle perd la tête, mais se souvient parfaitement des deux vies qu’elle a vécues, et le point de rupture qui a eu lieu en 1949.

Mon avis :
Comme dans sa trilogie du subtil changement, l’homosexualité est l’un des thèmes mis en avant par l’auteur. Dans les deux vies de Patricia, ce thème, ainsi que celui de la libération de la femme, tiennent une place importante.
L’uchronie existe, mais uniquement en arrière-plan. Cela sert juste de cadre aux deux vies, totalement divergentes de Patricia à partir d’un moment clé. Je passe sur le détail du choix du fiancé : l’héroïne rencontre Mark et se fiance dans les vingt-quatre heures. C’est légèrement rapide, surtout pour une jeune fille qui s’intéressait peu aux hommes à ce moment-là.
Le choix de Patricia, en 1949, amène deux uchronies différentes qui nous mènent jusqu’en 2015. Pour faire simple, et vraiment dans les grandes lignes, car c’est plus complexe que cela, la vie heureuse de Patricia entraîne le chaos dans le reste du monde, alors que sa vie moins heureuse montre un monde plus ouvert. Y a-t-il un lien entre les deux ? Ce n’est pas expliqué.

Dans ses deux vies, l’héroïne va évoluer, avoir une vie professionnelle, familiale et amoureuse. Jo Walton reste neutre. Cette dernière expose juste les faits et montre les changements qui s’effectuent chez Patricia. Je dois dire que j’ai mis un petit moment pour bien « cerner » les deux Patricia. Elles sont féministes. Cela tourne autour des relations humaines et c’est addictif.
Le personnage de Mark est exécrable. Celui de Bee est un amour. Les enfants, quels qu’ils soient, sont adorables et s’adaptent parfaitement au monde dans lequel ils vivent. Ils ont des comportements réalistes.

L’histoire est lente, car les chapitres alternent les deux narrations, mais la lecture de l’ensemble est vraiment agréable. J’ai été totalement immergé dans le roman jusqu’au dernier chapitre. Et là, déception ! Ce dernier chapitre n’est pas assez clair. Selon moi, il plane toujours un doute sur la vraie vie de Patricia. De plus, il n’y a pas d’explications sur le pourquoi de ces deux vies que l’auteur nous a racontées. Il a fallu que je réfléchisse, et que j’analyse certaines phrases des dernières pages pour comprendre l’auteur. C’est dommage.

Un bon roman, mais une fin un peu trop opaque à mon goût.

Service presse des éditions Denoël.

Titre: Mes vrais enfants
Auteur: Jo Walton
Éditeur: Denoël
Nombre de pages: 339
Traduction: Florence Dolisi
ISBN: 978-2-207-13481-8
Date de publication: 19 janvier 2017

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Commentaires

1. Le lundi 3 avril 2017, 08:18 par Mahault

Pas évident en effet, de se faire une idée claire de la fin quand on parcourt les dernières lignes. Mais il m'aurait semblé difficile que l'auteur fasse un choix ou nous donne une explication à ce que ressent Patricia.

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